Le patron dirige, mais rien n’assure qu’il a le bon mode d’emploi. Au- delà d’avoir eu une bonne idée ou d’avoir un profil de champion, il commet parfois des erreurs. Avant qu’il ne vous empoisonne la vie, reconnaissez un mauvais patron : 1. Il contrôle le travail de ses employés jusque dans les moindres détails, il «microgère». Une rétroaction trop détaillée vous fera douter de chacune de vos décisions. S’il a une attitude «tout est important», cela démontre une difficulté à établir des priorités. Si sa prise de décisions est chaotique, s’il reporte les décisions à plus tard – à trop tard – et s’il se contredit souvent, il désoriente ceux qui sont sous sa direction. Il ne délègue rien, ne fait pas confiance. Il est là pour coordonner le travail, mais il finit par en accomplir la majeure partie. Il juge que sa façon de faire est la seule valable. Il ne permet pas aux autres d’emprunter des voies différentes pour arriver au même résultat. Il sabote même leurs efforts pour faire les choses autrement. Il a toujours des idées géniales… qu’il garde pour lui. Avoir une vision, c’est bien. La partager, c’est mieux. Cela permet à tous de contribuer à la faire évoluer. Sans être délirant d’enthousiasme, il ne devrait pas laisser sentir le poids qu’il a sur les épaules. Il fait preuve d’agressivité. Serrer les poings, hausser la voix ou agiter les bras rend toute conversation moins constructive. Si votre patron utilise ces techniques pour vous faire taire, éloignez- vous- en. Critiquer publiquement un employé ou laisser entendre qu’un d’entre eux risque de perdre son emploi sont deux erreurs préoccupantes de la part d’un gestionnaire.
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